Malgré tout le mal que se sont donnés Mr et Mme Bloomfield (Bud Cort et Mink Stole) à parfaire une éducation sur mesure à leur fille Megan (Natasha Lyonne) afin d'avoir pour seule possibilité le même destin qu'eux, voilà que cette dernière fait preuve d'une ingratitude tout à fait inattendue. Il semblerait que Megan soit attirée par les filles...
Avant que Megan ne rentre en fac et ne soit définitivement perdue, au risque d'être influencée par ces gauchos nuisibles, ils vont vite l'envoyer dans un centre spécialisé qui saura régler en deux deux ce petit égarement mineur dû à son jeune âge. Ah ces enfants !!
Quelle bonne idée ont-ils eu, car contrairement à eux, tout était encore très flou dans la tête de la jeune cheerleader. C'est une vraie réussite. Désormais tout est si limpide. Ah ces Américains !
Perçu uniquement et trop hâtivement par la majorité comme un joyeux divertissement sans fond, But I'm a Cheerleader de Jamie Babbit sorti en 1999, est resté sur la touche. Dommage, il s'agit en réalité d'une délicieuse satire qui dénonce autant l'absurdité des clichés stéréotypés du milieu gay que de celui de ses rétracteurs.
Ajoutez à cela des acteurs plus vrais que nature dans un univers à faire pâlir Pierre et Gilles, vous en obtiendrez toujours plus qu'à travers n'importe quelle forme de prosélytisme larvée. Prière aux esprits mauvais et étriqués de s'abstenir.
Avant que Megan ne rentre en fac et ne soit définitivement perdue, au risque d'être influencée par ces gauchos nuisibles, ils vont vite l'envoyer dans un centre spécialisé qui saura régler en deux deux ce petit égarement mineur dû à son jeune âge. Ah ces enfants !!
Quelle bonne idée ont-ils eu, car contrairement à eux, tout était encore très flou dans la tête de la jeune cheerleader. C'est une vraie réussite. Désormais tout est si limpide. Ah ces Américains !
Perçu uniquement et trop hâtivement par la majorité comme un joyeux divertissement sans fond, But I'm a Cheerleader de Jamie Babbit sorti en 1999, est resté sur la touche. Dommage, il s'agit en réalité d'une délicieuse satire qui dénonce autant l'absurdité des clichés stéréotypés du milieu gay que de celui de ses rétracteurs.
Ajoutez à cela des acteurs plus vrais que nature dans un univers à faire pâlir Pierre et Gilles, vous en obtiendrez toujours plus qu'à travers n'importe quelle forme de prosélytisme larvée. Prière aux esprits mauvais et étriqués de s'abstenir.
Quand je pense que c'est une vocation en berne le cheerleaderisme...il en aura fallu du temps à toute cette jeunesse pour que ça leur passe le pompon du foot !! Le film a l'air sévèrement satirique en effet, un bon moment en perspective dans l'américan life de base ouffffff je suis française ;) et du sud thx life.... Bises Sylvie !! M-C
RépondreSupprimerEn France on est pas mieux lotis ;)) Mais le film n'est pas sévère, il est de la lignée des joyeux John Waters (j'ai du mal m'exprimer quelque part comme me l'a si délicatement fait remarquer Mr Spanky) ;)))
SupprimerEt partir de cet emblème américain qu'est la pom pom girl est super judicieux et grave audacieux.
T'aimes pas les pom-pom girls ? ;)))
Bises ♥
Sylvie
Y a des choses qui de base me foutent le bourdon et là le pompon revient aux majorettes et consors, j'suis désolée c'est plus fort que moi, j'ai une répulsion naturelle envers les sports co peu importe lequel, et les déguisements et /ou les pseudo uniformes c'est pire Mais jm bien les states hein !!! j'suis pas natiolodingo non plus :))) Bises M-C
SupprimerOlala sur les déguisements je te rejoins entièrement, ça m'a toujours fait flipper. Les soirées à thèmes et tutti quanti se font sans moi, idem pour les uniformes fussent-ils civils, c'est le genre de trucs qui me donne l'impression d'être enfermé dans une case, pire une secte. Ça me rend carrément claustro limite parano de me sentir réduit à une image. Un paraître. Rien ne me fait fuir plus vite que la sensation d'être figé. Idem pour les sports co, je suis trop individualiste, devoir compter sur les autres m'épuise rien que d'y penser.
SupprimerJe dois avoir une psychose.
Bises
Hugo
Moi je ne suis pas pro-américains non plus, mais là où ils sont très bons ou très mauvais, nous on se contente du moyen, c'est pas terrible. Pour les uniformes quels qu'ils soient, je suis d'accord, mais il n’empêche que j'en aime pas mal de symboles pris sur l'un et l'autre ;) Pour les sports collectifs suis pareil que vous, à part que je suis encore moins objective vu que je n'aime pas le sport tout court. Pour les jeux c'est pareil, j'aime pas les jeux de société à plusieurs, à l'exception d'une bonne belote en équipe de deux de temps en temps. Et pour le sport j'exagère un peu car j'adore la pétanque ;))
SupprimerDes bises ♥♥♥
Mais qu'est ce que c'est que ce papier de gauchiste goudou féministe avec du poil plein les guiboles ? Milady, je t'ai perdu en route !
RépondreSupprimerMoi qui adore les pompom girls à tel point qu'Anna Faris trône fièrement dans mon (notre) salon, moi qui raffole du Color by Deluxe, des Stetsons de Bobby et Jr, du Blue-jean de John Wayne, des cigarettes blondes, du chewing gum, de Marilyn, Rita, Ava, moi qui ne trouve rien de plus beau qu'un Wurlitzer, une Cadillac rose ou une paire de Santiag'. Voila que soudain tu ferais passer les américains pour un troupeaux de bas du front, honte à toi ! Et ta copine MC qui en rajoute une couche ! HéHo !!!!! A la cuisine les filles et plus vite que ça !
But I'm a cheerleader en dit plus, plus simplement et sans faire s'opposer les pingouins sur le pavé parisien comme ce fut le cas avec ce navet prétentieux, soporifique et inter-minable de vie d'Adèle, qu'aucun film venu d'ailleurs que des USA n'en dira jamais. Et tout ça en restant funky et souriant, comme l'a été récemment le basketteur Michael Sam en embrassant son chéri le plus naturellement du monde devant les caméras de télé US. Sans faire d'effets de manches ni se placer en martyr. Et sans qu'une quelconque (pléonasme) frigide barjo n'en profite pour nous les briser pendant les six mois suivant. Vive l'Amérique !
Hugo Spanky
Ahahahahah !!! tu as raison ;)) Moi aussi j'adore les cheerleaders, la dérision, les couleurs acidulées et l'Amérique dans ce qu'elle a de meilleur et de différent, et après relecture de mon papier, eh bien.... je suis bien obligé de constater que j'y suis passée un peu à côté ;)) Pas qu'il soit totalement raté, (faut pas rêver je vais pas non plus me jeter des pierres ;p), mais j'ai effectivement omis de souligner ou pas assez, à quel point ce film drôle et coloré est réalisé par une Américaine elle-même gay, et que c'est en ça qu'il est encore plus puissant. Ah ces Américains ! ;))))
SupprimerBon, ça va pour cette fois mais ne recommence plus. Tiens, je vais mettre Merle Haggard et ce soir on regarde Le convoi, ça va te calmer.
SupprimerHugo
Oui chéri ♥
Supprimer(Ah ces mâles ! Faut toujours leur laisser l'illusion du pouvoir) (*__*)
Un gros bisous avant de m'en aller naviguer sur les flots (et sous les flots sans doute vu la couleur du ciel ce matin).
SupprimerIl est extra ton papier (comment ça je fonds dès que tu m’appelles chéri ?)
;-)
Hugo
♫ Hé Ho Hé Ho matelot ! ♪♫
SupprimerBien sur qu'il est extra mon papier... mon chéri ♥ ;))
Yo !
RépondreSupprimerBon moi tu m'as juste donné envie de le voir ce film.
(Je m'excuse pour ce commentaire simple voire simplet mais j'ai pas tout compris à ceux qui précèdent, j'ai un peu honte ...)
Hello !
RépondreSupprimerLe but principal est donc réussi, tu me diras ce que t'en a pensé ;)
Les autres commentaires sont des taquineries de bon aloi ;))
Salutations :p
Yesss.
SupprimerPromis je reviens, suis en train de le récupérer en ce moment-même.
Bon visionnage alors ! ;)
SupprimerQuelle honte! C'est la dépravation la plus totale ici!
SupprimerIl faudrait revenir fissa à l'âge d'or Hollywoodien là où les bonnes moeurs étaient de rigueur et où ne pervertissait pas la jeunesse avec de telles ignominies sur grand écran. Avec des parangons de vertu tel que Cary Grant et Rock Hudson la morale était sauve; le mélange des genres hors de question, non mais!
Si vous continuez à divulguer de tels propos tendancieux, vous brûlerez en enfer, chien païens!
Ha Ha !! Mais quel fin tireur tu fais ! J'en excuserais presque ta mauvaise foi ;)) Regardes ce film blasphémateur, je te mets au défit de ne pas y trouver du plaisir et je me réjouis à l'avance du plaisir que je vais prendre lorsque tu oseras me l'avouer.
SupprimerBien à vous cher Harry ;-)
Franchement, tenir ce décalage et cette auto-dérision sur toute la durée du film c'st presque un exploit, j'ai adoré.
SupprimerSi j'osais je mettrais un bémol sur l'éternelle histoire d'amour et l'inamovible happy ending ... mais j'ose pas, tu me battrais froid !
Merci pour la découverte.
C'est clair, le ridicule est à la hauteur de l'absurdité de croire en ces centres de "réhabilitation" ;)))
SupprimerPour le reste t'as raison, c'est le côté un peu moraliste de l'histoire "devenez ce que vous êtes vraiment" etc... mais tant pis, les garçons m'ont fait tellement marrer ;) Le couple aussi en face est pas mal ;))))