mardi 16 juin 2015

La proie nue



Tourner entièrement nu dans un film dépourvu de dialogue et entrecoupé de documentaires animaliers est une idée extrêmement judicieuse, pour mettre en exergue le paysage hostile et aride de cette terre d'Afrique où Cornel Wilde (acteur et réalisateur) devra se battre sans répit pour survivre et sauver sa peau des lances acérées des indigènes. 


Courir jusqu'à perdre haleine sous le soleil torride, le bruit lancinant des tam-tams et le silence menaçant de la nuit, se nourrir et trouver un semblant de dignité, lui l'homme occidental domestiqué par le confort et la technologie, arrivera-t-il à vaincre, ou subira-t-il les mêmes humiliations et tortures (assez jouissives entre nous) réservées à ses odieux trafiquants d'ivoire dont il était le guide...  alors attention les secousses, ambiance spoil de la brousse : oui !


J'en profite pour souhaiter un bon voyage à Monsieur Christopher Lee qui a accompagné mes soirées bien des fois....



7 commentaires:

  1. Merd'alors, y'a que des mecs à poil ?!?

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    1. Oh à poil c'est symbolique, ils ont tous des pagnes pour protéger tes petits yeux ;))

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  2. Les éléphants ont des grosses trompes dans le film sinon.
    Je viens de voir un extrait. Bien fait pour les Blancs : fallait pas toucher aux babars !

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    1. Ha Ha ! T'as raison, super révolte à Céleste ville ^^
      J'ai refait mon com' parce que je sais que tu fais tes petites recherches ensuite, Cornel Wilde a réalisé un aussi "Terre brûlée" qui à l'air vraiment bien, mais que je n'arrive pas à trouver pour l'instant...

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    2. Tout cela m'a l'air bien sympathique et je fonce voir de quoi il en retourne.

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    3. Celui-ci tourne en boucle sur Paramount Channel (chaine que tu peux avoir gratuite il me semble, avec n'importe quel opérateur), mais en ce qui concerne les autres films de Cornel Wilde, je n'arrive pas à les trouver, sauf en v.o non-sous-titrées....
      Dans La proie nue il y a peut-être quelques longueurs, mais elles s'apparentent plus à de la poésie ou à la limite de la maladresse, mais ce n'est en aucun cas du vide dans le vide. On retrouve le même humanisme et la même saveur de laisser libre court à ton interprétation que dans les films d'Hataway ou dans ce petit bijou de The swimmer avec le grand Burt Landcaster. Le genre de films qu'on devrait intégrer impérativement dans les programmes scolaires ^^^^

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