Il était une fois l'histoire d'Eleanor
Lance (Julie Harris),
vieille fille fragile qui rêvait d'amour. Au lieu de cela, elle
subissait les brimades quotidiennes de sa mère malade et
possessive. A la mort de cette dernière, elle fut recueillit par sa
sœur et devint l'élément encombrant du foyer jusqu'au jour où,
conviée à des fins expérimentales dans un manoir....
Classique de l'épouvante de 1963, La Maison du Diable (The Haunting) de Robert Wise est un conte romanesque morbide, étonnement interdit aux moins de 15 ans, alors que selon moi il devrait au contraire leur être obligatoire, ne serait-ce qu'à titre initiatique pour son élégance et sa pudeur si souvent oubliées de nos jours dans le cinéma et si n'est déjà fait, repère indispensable dans les écoles de cinéma tant pour ses qualités que pour ses petites maladresses (entre nous, la seule sera sa longueur).
Robert Wise décrit l'invisible et
l'indicible avec sa caméra comme seul H.P. Lovecraft aurait pu le
faire avec sa plume, car "celui que l'on ne voit jamais" est
omniprésent. Oui il existe. C'est un esprit masculin, puissant,
viril. Brrr
Il y fait régner de sa présence invisible mais quasi palpable une atmosphère érotique et sensuelle, sans absolument rien voir de salacieux (oui
je viens d'inventer ce mot), c'est exquis.
Les vues en plongée ou contre plongée
de la caméra sont vertigineuses et d'un esthétisme photographique
incontournable. On a le tournis.
↓ Cadeau Bonux ↓
J'ai adoré ce film, tu as raison pour les écoles de cinema,( c 'est vrai qu'elle faisait très vieille fille en plus) biz
RépondreSupprimerIl l'ont bien trouvé, elle est assez énervante ;))
SupprimerLes photos sont magnifiques. J'ai pas vu ce film mais venant du réalisateur de West side story, La canonnière du Yang-tsé et Les rats du désert (avec Richard Burton, oui!) j'imagine que ça doit être du bonheur en barre.
RépondreSupprimerOui, c'est la photographie qui est belle dans ce film, sa tendresse et sa simplicité. Dommage qu'il soit si long...
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