vendredi 29 juillet 2016

Black Dog



[Attention, ceci est une histoire vraie] Dans une librairie. Bonjour, avez-vous des bandes dessinées de Loustal s'il-vous-plaît ? Oui, il vient justement d'en sortir une. Black Dog


Des lustres que j'avais envie de me replonger dans son univers, voilà une affaire qui tombe à pic. Et comme j'aime pas repartir les mains vides, je prends également Pigalle 62.27, avec Jean-Claude Götting,  le même collaborateur que pour Black Dog. Je n'avais ensuite qu'une hâte, rentrer les dévorer.


J'apprendrai par la suite qu'il s'agit d'un remake de Noir de Götting, une B.D noir et blanc, sortie en 2012. Mais peu importe, cela ne change rien à la fraîcheur du trait, ou pour être plus juste, à la chaleur écrasante qui s'en dégage, et aux personnages qui semblent s'animer, plus vrais que nature. Car Loustal c'est ça. C'est cinématographique. Olfactif. C'est triste et passionné. La misère et l'errance au grand jour. La noirceur plein soleil. Ce qui me ramène immanquablement du côté de Barney et la note bleue -une des rares B.D accompagnée d'un vinyl-, ma préférée s'il devait y en avoir une. 


Je râle cependant de n'avoir vu aucune de ses expos, ceci dit, j'espère bien y remédier ;)



4 commentaires:

  1. Je connaissais mal Loustal, le trait ne me donnait pas envie. Et puis voila, Black Dog et en avant la musique, j'ai dévoré Pigalle 62-27 et je vais me lancer sur Barney. Merci.

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    1. Magnifique Barney. Et l'atmosphère, un régal.
      Pour les traits, je comprends qu'on puisse ne pas aimer car c'est assez naïf en apparence, mais quand on prend le temps de les observer, on se rend compte que chaque vignette raconte sa propre histoire et devient un tableau à elle seule.

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  2. Je n'aime pas la bédé en général mais Loustal est un des rares que j'apprécie. Poésie urbaine et losers à volonté : des souvenirs de lecture qui remontent à la surface grâce à toi. Merci.
    Sinon Lou stal, ça veut dire "la maison" en occitan.

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