mercredi 24 avril 2013

Love me Baby


La mode capillaire est un éternel recommencement, et celle des années 70-80 aura bien marqué les esprits. Sheila, dont on se moquait pas mal à l'époque pour ses couettes choucroutées et son air de petite vieille, a son mot à dire à ce sujet. Une fois l'école finie, Sheila s'est propulsée dans le disco et là, Bang Bang, la coiffure ultime ! Une frange plus ou moins large ramenée à l'arrière et maintenue par une petite barrette discrète ou décorée d'une jolie fleur. Par sa simplicité, cette coiffure qui a fait l'unanimité, aujourd'hui portée par toute la gente féminine, age et physique confondu, oui, c'est à Sheila qu'on la doit. 


 
Elle est en plus l'avantage d'être très modulable. Je la porte moi-même aujourd'hui, la frange ramenée à moins de 10cm (ce qui forme une micro coque) est tenue d'une belle fleur rouge, ce qui colle parfaitement avec mes cheveux noirs et mon rouge-à-lèvres, une grande tresse sur le côté.



Véhiculée par des chanteuses ou icônes du cinéma qui le tenaient elles-mêmes de leurs grand-mères, ces tendances se perpétuent encore et encore.  


La "coupe à la Stone" avait aussi un franc succès. Certes pas facile à porter, il fallait le cheveux raide ou bien...une chaise, et longue ou mi-longue, elle n'aura perduré qu'à travers Dave ou Jean-Louis Aubert. La "version boule Mireille Mathieu" elle, a obtenu plus de faveur, mais uniquement dans la culture pop... va comprendre Charles...


 
Et pour finir en beauté, un hommage, que dis-je, une Ode bien mérité au célèbre brushing de Farah Fawcett, réalisé par un coiffeur Français, mais dont j'ignore malheureusement le nom...

Cocorico ! 

vendredi 5 avril 2013

L'Emprise


L'Emprise (The Entity) un film de Sidney J.Furie - 1982
 
Tout commence par des phénomènes du domaine du paranormal dans cette maison habitée par Carla (Barbara Hershey) et ses trois enfants. La vaisselle vole en éclat, des bruits inhabituels,  les ampoules explosent, les portes qui claquent, et soudain Carla, prise de convulsions, se retrouve propulsée sur son lit, et se fait sauvagement violer par une force invisible. On est sous le choc. Le lendemain, cela se reproduit, encore plus violement dans sa salle bain On pourrait toujours mettre ça sur le dos de l'ésotérisme et accuser un croisement de forces telluriques etc, mais le puissant Poltergeist qui effraie, et persécute Carla se manifeste même en dehors. C'est à dire partout où elle se trouve, que ce soit dans sa voiture ou chez des amis elle est sous l'emprise d'une entité ! Que ça ! 


Carla est donc l'unique cible de "la chose". Son psy (Ron Silver) pense qu'il s'agit d'une folie refoulée, qu'il résoudra très vite le problème en se penchant sur les frustrations de son enfance comme un bon psy qui se respecte, et la rencontre fortuite de deux scientifiques encore aux prémisses des expériences paranormales sera aussi un échec. Elle ne pourra compter que sur elle. 
La paix serait-elle dans l'acceptation et la résignation ? Serait-il  possible que l'esprit soit assez puissant pour "créer" une entité du genre ? Un truc d'une force aussi féroce et brutale serait-t-elle une manifestation du subconscient !?? 

"J'ai fini par comprendre qu'il fallait arrêter de résister au démon, juste le regarder en face. C'est la résistance qui m'a tué. Ça m'a amusé, après avoir vu mon existence dévorée par la violence, d'apprendre que le premier sens latin de ce mot est "force de vie" Hubert Selby Jr


 
Il y a aussi un côté comique dans ce film, le certainement culte "Bienvenue à la maison, salope !" et les deux scientifiques aux abords Abbott et Costello, qui se retrouve totalement dépassés par ce cas. A noter la prestation hypra convaincante (et les seins) de Barbara Hershey et les questionnements que l'on se pose même si ce sujet à déjà été traité à plusieurs reprises (La maison du Diable, Poltergeist...).