jeudi 24 mai 2012

La Mort n'a pas de Sexe


John Mills en Inspecteur Frantz Bulov dans un film de Massimo Dallamano de 1968 "Showdown Le tueur frappe la nuit" ou "Le tueur frappe trois fois" traduction française du titre original Italien.


 Un Giallo dans lequel l'inspecteur Frantz, une sorte de Derrick (Hell Yeah !) énervé, mène une enquête à propos d'un mystérieux meurtrier ganté et cagoulé, et en même temps essaie d'élucider s'il y a infidélité ou pas du côté de sa tendre et sexy Lisa (Luciana Paluzzi).  
Lisa ne répond pas à ses coups de fils, il a des flashs d'adultères érotiques, ça le rend fou ce pauvre inspecteur, il en a le cerveau tout parasité, il est tendu comme un string, il devient complètement obnubilé et les doutes se resserrent de plus en plus quant aux excuses assez nébuleuses de sa compagne. Il embauche un tueur pour la supprimer , mais ce dernier, un bellâtre, tombe sous le charme de sa perfide Lisa. Pendant ce temps le tueur rôde, ses yeux maléfiques apparaissent dans la nuit en gros plan (brrr ça fait très très peur peur).


 
L'affaire se complique je n'en dirais pas plus, mais le tout emballé dans un flou artistique qui rendrait fou de jalousie un David Hamilton et sans oublier un rythme Derrickien (Hell Yeah !) soutenu . Couleurs, imper beige, tout y est !  Pour le reste, tout est blanc, les commodes, placards, robes, bottes, canapé, penderie, déshabillé vaporeux c'est un véritable émerveillement.





 Mon prochaine sur la liste : "Mais....qu'avez-vous fais à Solange ?". Et comme dirait François Valéry Aimons nous vivants.

P.S. : Merci à Vidéo Party Massacre de m'avoir fait découvrir cette perle '

mercredi 16 mai 2012

Diana Dors...Diana Ross...


Deux femmes.......


                                                                                                                      ........deux styles

dimanche 6 mai 2012

Où sont les femmes ?


Bien que je n'ai jamais idolâtré qui que ce soit, je déplore aujourd'hui cette distance qu'il y avait fut un temps envers les personnages de cinéma, politiciens et autres. 

Il y a eu comme une rupture il y a une cinquantaine d'année. Plus de repaire, tout se mélange, les acteurs exhibent leurs culs et leurs cerveaux sur les réseaux sociaux et les politiciens sont le nouveau gagne pain des paparazzi. 

Hier on anoblissait Hitchcock, aujourd'hui on nomme Depardieu Chevalier de La Légion d'Honneur. On sublimait les actrices d'une belle lumière et de leur plus beau profil, maintenant on montre leur cellulite, leurs boutons d'acnés, leurs frasques et on se délecte de leur procès, divorce etc...Les morts ont bons dos, je ne dis pas que certains ne se seraient pas comportés de la même façon si les Twitter ou autre Facebook avaient existé à l'époque, car la connerie n'est pas qu'un privilège d'aujourd'hui, mais bon...



Cette rupture est apparue avec l'arrivée d'actrice comme Brigitte Bardot qui posait à poil sur tous les magasines, dans tous ses films, allait faire des courses à Saint-Trop' en robe ras-le-bonbon, comme si elle allait passer inaperçue. Les paparazzis ont afflué du monde entier et la suite on la connait. Plus d'intimité, enfin chez certaines car d'autres ont su s'en préserver, et plus de mystère. On met en pâture la famille, les nouveaux nés, les amants, les soirées alcoolisées et autres déboires. Fin d'une époque préservée jusqu'alors. B.B. est partie se suicider, puis aux portes de l'au-delà elle s'est dit que les humains étaient trop trop méchants et qu'elle s'occuperait de la cause animale, enfin pas tous car les singes qui sont massacrés pour tester les produits de beauté qu'elle se met sur le visage ça B.B. elle s'en fout un peu.    


Aujourd'hui elle a le chignon de mamie Nova, la tête de Simone Signoret et arbore un bandeau sur l’œil. 
La machine infernale s'est déclenchée et c'est irréversible. 


 
       

Où sont les femmes fatales, les sulfureuses, les discrètes, pudiques et talentueuses actrices...? 
Je ne vois pas à qui s'identifient les jeunes filles d'aujourd'hui, à Britney Spears, Paris Hilton, Lindsay Loan, Loanna ? Humm... Quoique cette Bérénice Bejo à l'air pas mal, espérons simplement ne pas en faire une overdose, comme les sœurs Lamy qui s’engouffrent vulgairement dans la brèche du succès Dujardin et sont en train de lui pourrir sa carrière à mon humble avis. Espérons que le futur me contredise.. .