dimanche 18 décembre 2016

T. Rex Electric Warrior



Si l'on en croit ce qu'il se dit dans les journaux, l'industrie du disque ne s'est jamais aussi bien portée. Hé bien tant mieux. Parce que depuis que le vinyl est redevenu à la mode, cela a engendré un monstre boulimique et vulgaire, qui soit achète toujours la mêmes chose, soit ratisse tout jusqu'à extinction, en gavant au passage des vendeurs peu scrupuleux, qui sous prétexte d'originaux, vendent à prix d'or, des disques qui sont dans un état plus proche de la benne que de sortie d'usine. Une attitude que je conspue (et marche à l'ombre). Et pendant qu'ils se racontent les poèmes qu'ils n'ont pas lus, les romans qu'ils n'ont pas écrits, les vérités qui ne servent à rien, dans la sérénité la plus totale, surgit l'objet profane : la réédition. Franchement, Electric Warrior de T.Rex rutilant pour 9€ 99 (The number of the Beast), il eut été dommage de s'en priver. Et puis, c'est le retour du vinyl en grande surface, et ça aussi c'est génial. 


Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, en exclusivité deux photos extraites du nouveau calendrier de Brigitte Lahaie, aout et septembre pour vous réchauffer le cœur à la manière des grands seigneurs. 
😍😍 Joyeuses fêtes 😍😍




mercredi 26 octobre 2016

Mink DeVille - Bad Boy

                     


                                                      


mercredi 21 septembre 2016

Yma Sumac voice of XTABAY et Sunflower




This record contains two complete albums. C'est génial hein. D'autant plus qu'il contient les morceaux chantés par Yma Sumac dans Le secret des Incas, dans lequel elle campe un petit rôle au côté de Charlton Heston qui est lui, la version originale du futur Indiana Jones. Un film d'aventure de 1954 de Jerry Hopper, qui a certes un peu vieilli, mais restitué dans le contexte de l'époque sans internet ni les facilités pour voyager qu'on connait aujourd'hui, permettait au moins de se régaler les mirettes devant des lieux chargés de mystères et de légendes comme ici le Machu Picchu, cité mythique. 



Les autres morceaux sont aussi bons. Puis de toute façon, je suis fan de l'univers exotique et fantasque d'Yma Sumac, de ses cha-cha-cha endiablés, de ses Mambos envoutants, alors ne comptez pas sur moi pour vous raconter son histoire version trouble-fêtes qui s'évertuent de clamer à qui veut encore l'entendre qu'elle n'est pas la descendante d'un empereur et bla bla bla.., car pour moi, elle est une véritable déesse péruvienne née au beau milieu de la cordillère des Andes, abritée sous l'œil protecteur de mère nature. Elle est devenue l'oiseau, le vent, le tonnerre, le feu, la scie musicale et l'écho. Et malgré ses quatre octaves et demi, sa puissance vocale, ses trilles et son air faussement menaçant, ses couleurs et son œil qui frise l'espièglerie non feinte, sont là pour rappeler que tout cela fait parti d'un même jeu onirique et super sonique. 


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Et puis vous allez rigoler par rapport à mon dernier post -mais comme quoi je suis raccord dans mes propos-, je suis retombée sur deux autres Beach Boys. Le premier est un double album, Spirit of America une compilation de 1975 avec une sélection vraiment sympa et une particularité, celle d'avoir la face 1 et 4 sur le premier disque et donc la 2 et 3 sur l'autre. Et le second, c'est Sunflower de 1970, avec des doo wop, des morceaux absolument fantastiques de Dennis Wilson, de superbes de Bruce Johnston, et les autres tout aussi fabuleux des frangins qui avaient commencés début 70 à lâcher la pression, et ça fait sacrément du bien. J'y étais certainement passé à côté, mais ça c'était avant, un énorme coup de cœur pour cet album.