vendredi 28 février 2014

Treat me right !


Open your eye's
Maybe you'll see the light
Ooh-ooh
Treat me right 

 

Tu veux que je parte. Tu veux que je reste. Tu me demandes de revenir et tu te retournes. Tu veux que nous soyons amants. Tu veux que nous soyons amis. Je perds patience. Tu me pousse à bout.
Un de ces quatre, à force de chercher, tu trouveras que celle sur laquelle tu comptais t'as laissé tomber. Loin de moi d'être une martyre. Pas question. Pour personne. Oh mon amour, réagit avant qu'il ne soit trop tard....

Respecte moi et traite-moi bien. Ouvre tes yeux ! Peut-être que tu verras la lumière...



Tu penses que je suis folle. Peut-être, mais tu devrais y réfléchir à deux fois. J'en ai assez mon amour. Il est temps que tu réalise que tu ne peux pas tout avoir. Ce n'est pas une vie. Tu as tout pris, c'est à ton tour de donner.


Respecte-moi et traite-moi bien. Ouvre tes yeux ! Peut-être que tu verras la lumière...

Je commence à perdre patience, tu vas dépasser les bornes chéri. Traite-moi bien.


samedi 22 février 2014

Who's the Mystery Girl ?


Bravo YanG, il s'agissait bien de Drew Barrymore. Aucun Mystery Girl n'était tombé aussi vie à ce jour, mais c'était inévitable, vu que cette demoiselle dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, avait cette même tête, déjà toute petite, pour preuve :


Grâce aux conseils avisés de Madeleine Tenebrarum, j'ai appris qu'en 2009, Drew Barrymore avait réalisé Bliss (Whip it), un film sur l'adolescence, ce moment décisif où l'on essaie d'échapper au dictat conformiste de ses parents et de leur trou perdu. J'avoue que le sujet et Ellen page me tentaient moyen (j'avais pas tenu demi heure avec Juno), mais cette fois-ci, Ellen avait des rollers aux pieds, j'étais foutue !


C'est un film très léger, très girly, et tant mieux, vu le sujet j'avais peur de tomber dans le côté obscur et bien lourdingue d'une Virginie Despentes, mais non mais non, elle est grave funky Drew. Et côté casting, tandem c'est idem : Andrew Wilson, la très sympa Juliette Lewis, Marcia Gay Harden, Jimmy Fallon, rien que ça c'est quand même preuve de bon goût non !?


Et comme c'est le week end je vais vous gâter....

 

mercredi 19 février 2014

Phenomena


Si vous aimez le Heavy Métal, et que vous ne voyez aucun inconvénient à ce que l'assistante d'un paraplégique soit un singe, alors Phenomena est un film pour vous. Sorti en 1985, Phenomena de Dario Argento avait alors divisé le public en deux. D'un côté les maussades qui s'attendaient à voir toujours et encore la même sempiternelle Trilogie des Enfers à savoir Suspiria, Inferno et Ténèbres (que j'adore entendons-nous bien) et de l'autre côté les curieux, toujours avides de nouveauté. 


Et c'est exactement ce que nous propose Dario Argento en nous livrant Phenomena, un vrai giallo, en un conte de fée horrifique pour adulte, le tout en plein jour, dans le magnifique décor naturel des montagnes Suisse sur fond d'Iron Maiden ou Motorhead et de bien sur de son groupe fétiche Les Goblins. Alors le chimpanzé et autres improbabilités du genre ne sont que des touches d'humour, pour ne pas dire des cadeaux. Et croyez moi, le dernier quart d'heure est à pisser de rire. 


Puis à travers sa passion, l'entomologiste paraplégique John McGregor (Donald Pleasence),  nous apprend à dater une mort selon l'évolution des insectes qui rongent un cadavre. On ne se rend pas compte comme ça, mais c'est très important dans la vie ce genre de détails hé oui ! Et saviez-vous que Belzébuth voulait dire Roi des mouches, et que Psyché venait de papillon ? Non ? Hé ben voilà, c'est parce que vous n'avez vu Phenomena ! 



Je n'ai pas besoin de vous mâcher l'histoire, je sais que vous y arriverez tout seul, alors en piste ! ;)



dimanche 9 février 2014

Le Malin




Le Malin (Wise Blood) est un film de John Huston de 1979, tiré du roman de Flannery O'Connor (La sagesse dans le sang de 1952), qui traite de la crainte du châtiment de Dieu et de la dictature spirituelle qui s'en suit, dans le sud des Etats-Unis où les habitants, dirigés par la culpabilité sont incessamment en quête de rédemption. 


Traumatisé par un père prédicateur au discours d'une extrême violence, Hazel Motes (Brad Dourif) refusera de croire à ce Dieu sacrifié et voudra fonder sa propre église, celle de la vérité, où les aveugles ne voient pas, les paralytiques ne marchent pas, et où les morts ne ressuscitent pas. L’Église du Christ sans le Christ. Dans sa croisade, l’œil hagard et empreint de folie, Hazel Motes prêchera la bonne parole devant un parterre de gens crédules et paumés, leur jurant de les débarrasser de tout ce qui faisait alors entrave à l'absolue vérité.



Asa Hawks (Harry Dean Stanton) faux aveugle, Sabbath Lily (Amy Wright) sa fille semi-nymphomane, et les autres personnages vont donner lieu à des situations saugrenues d'anthologie, mais je ne vous en dirais pas plus, peut-être que la frustration vous poussera au désir de le voir de vos propres yeux. Parce que les siens.... ah non, ne me forcez pas je ne dirais plus rien ! 

L'image peu raffiné et le sujet peuvent réfréner certains d'entre vous je comprends, mais je peux vous assurer que le tempérament de feu et l'ingéniosité dont fait preuve John Huston en font une satire exempte de scènes convenues et donnent place à un petit bijou exquis. Il ne va pas sans dire que certains dialogues le placerait dans la catégorie des films qui ne sortiraient pas aujourd'hui avec toute cette répression ambiante où la liberté d'expression nous est retirée un peu plus sournoisement chaque jour. 



Je salue au passage l'interprétation exceptionnelle de Brad Dourif dans la peau de ce jeune prêcheur jusqu'au-boutiste dévoré par la foi et je déplore qu'il été si souvent sous estimé. Merci à Rob Zombie de l'avoir intégrer dans Halloween 2.

samedi 8 février 2014

Who's the Mystery Girl ?


J'avoue que cette fois-ci ce n'était pas facile, mais il en faudrait plus pour déjouer ce fin limier de Harry Max. Il s'agissait donc de notre sublime et espiègle Isabelle Huppert.