mercredi 21 septembre 2016

Yma Sumac voice of XTABAY et Sunflower




This record contains two complete albums. C'est génial hein. D'autant plus qu'il contient les morceaux chantés par Yma Sumac dans Le secret des Incas, dans lequel elle campe un petit rôle au côté de Charlton Heston qui est lui, la version originale du futur Indiana Jones. Un film d'aventure de 1954 de Jerry Hopper, qui a certes un peu vieilli, mais restitué dans le contexte de l'époque sans internet ni les facilités pour voyager qu'on connait aujourd'hui, permettait au moins de se régaler les mirettes devant des lieux chargés de mystères et de légendes comme ici le Machu Picchu, cité mythique. 



Les autres morceaux sont aussi bons. Puis de toute façon, je suis fan de l'univers exotique et fantasque d'Yma Sumac, de ses cha-cha-cha endiablés, de ses Mambos envoutants, alors ne comptez pas sur moi pour vous raconter son histoire version trouble-fêtes qui s'évertuent de clamer à qui veut encore l'entendre qu'elle n'est pas la descendante d'un empereur et bla bla bla.., car pour moi, elle est une véritable déesse péruvienne née au beau milieu de la cordillère des Andes, abritée sous l'œil protecteur de mère nature. Elle est devenue l'oiseau, le vent, le tonnerre, le feu, la scie musicale et l'écho. Et malgré ses quatre octaves et demi, sa puissance vocale, ses trilles et son air faussement menaçant, ses couleurs et son œil qui frise l'espièglerie non feinte, sont là pour rappeler que tout cela fait parti d'un même jeu onirique et super sonique. 


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Et puis vous allez rigoler par rapport à mon dernier post -mais comme quoi je suis raccord dans mes propos-, je suis retombée sur deux autres Beach Boys. Le premier est un double album, Spirit of America une compilation de 1975 avec une sélection vraiment sympa et une particularité, celle d'avoir la face 1 et 4 sur le premier disque et donc la 2 et 3 sur l'autre. Et le second, c'est Sunflower de 1970, avec des doo wop, des morceaux absolument fantastiques de Dennis Wilson, de superbes de Bruce Johnston, et les autres tout aussi fabuleux des frangins qui avaient commencés début 70 à lâcher la pression, et ça fait sacrément du bien. J'y étais certainement passé à côté, mais ça c'était avant, un énorme coup de cœur pour cet album.




jeudi 8 septembre 2016

Wild Honey




Je n'avais encore jamais croisé ce disque des Beach Boys avant ce samedi aux puces dans un bac à pas cher. Je me demande si c'est un vrai album ou une compilation, mais ça m'est bien égal, j'adore la pochette, tel qu'il est il me plait. Je regarde vite fait à l'intérieur que ce soit le bon et qu'il n'y ai pas de grosses traces sur la cire, et y en assez, il est à moi. 


Bomp! fait le bruit de ma déception en tombant sur le lino, je claque des dents et je me morfonds. C'est quoi ce truc ? Des chutes de studio, un brouillon pour projets ? Ben non. Même sans aucune audace ni créativité et un chant quasiment parodique, ce Wild Honey est bien un album à part entière de 1967. Je me frotte les oreilles pour remettre les compteurs à zéro, et là le disque saute. Forcément, il y a un trou de boulette. Total rectal pour ma pomme.


Entre nous ce n'est pas une grande surprise non plus, car si l'on fait preuve d'honnêteté les très bons albums des Beach Boys se comptent sur les doigts d'une seule main. Pourtant, à chaque fois que je verrais trainer un Beach Boys ou compagnie dans le bac à pas cher, je le prendrai, bien évidement. Puis quand on sait que notre fraté Brian Wilson est le seul surfeur du monde à n'avoir jamais surfé, hashtag DieuVivant ♥