mercredi 23 janvier 2013

Bonjour tristesse


 

La Côte d'Azur comme décor de vacances, une fifille à son papa qui ne veut pas grandir, face à un papa qui lui ne veut pas vieillir, le délicat et vieux sujet du complexe d’œdipe. 
En effet la complicité qui unie le père à sa fille est assez tendancieuse, tout comme leurs fréquents baisers, un peu, voir "trop" appuyés.

 
  
Le film d'Otto Preminger, tiré du roman de Françoise Sagan du même nom "Bonjour Tristesse" laisse un goût de chagrin et de désolation face à la cruauté infantile et égoïste de Cécile (Jean Seberg), et la course au jeunisme de son père Raymond (David Niven). Il y aura un avant, tout en couleur, comme une belle carte postale de souvenirs d'été, représentant le temps de l'insouciance, du bonheur, et un après, en noir et blanc, représentant une petite mort dans l'âme. Ce film m'a bouleversé, de part le talent d'Otto Preminger évidement, puis par son histoire très justement interprétée (notamment par David Niven, Deborah Kerr, et l'excellente Mylène Demongeot). Conseil, ne vous laissez pas effrayer par Juliette Greco au début, même si son nom est écrit en gros sur certaines affiches, elle ne fait qu'une brève apparition ;)     
 
   

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas ce film, à voir donc. J'adore Jean Seberg dans à bout de souffle. biz les filles

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    1. Partout où tu vois Otto Preminger, tu peux y aller les yeux fermés ;) Bizz

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