L'histoire : en un mot, comme dans le vrai scénario certainement ;)
On prendra des scientifiques, trois hommes, dont un traitre le Dr Loomis Michael (Donald Pleasance), une jolie fille (Raquel Welch) on les mettra dans une capsule, on miniaturisera le tout à mort, que l'on injectera dans le corps d'un malade afin de lui dézinguer sa tumeur au cerveau. Ils trouveront leur chemin à travers le système veineux. Voilà, ça suffit, c'est pas la peine d'en faire trop ;))
Une fois de plus, quel merveilleux support qu'un film tourné en Cinémascope au service de la science-fiction des années 60 où tout est encore possible, on est encore en pleine liberté cinématographique. Tout est permis, aucunes restrictions ni peur du ridicule, Richard Fleisher, (Soleil vert, Vingt mille lieux sous les mers, L'Etrangleur de Boston, Du sang dans la poussière), n'échappe une fois de plus à aucunes règles de la désuétude et ce pour notre plus grand bonheur. Ainsi, Le Voyage fantastique nous offre ces délicieuses et innocentes images aux effets les plus kitchs, comme un voyage sous acide dans le corps humain. On y croise des globules blancs, rouges, bleues, verts, il s'en fout Richard. La ringardise et les invraisemblances sont de mise, et alors !?
Ici se côtoient oxygénation, atomes, anticorps, bactéries, fistule (l'unique mot presque savant), avec "l'attaque des fibres réticulaires" sur le corps de Cora Peterson (Raquel W.) qui donne le passe droit à la scène érotique du film. Cette gélatine s'est cristallisée, et les scientifiques s'en donnent à cœur joie pour libérer sa "gorge" obstruée ;))
Un beau fertilisant pour l'imaginaire.
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