jeudi 26 septembre 2013

Ma vie avec Liberace


Au delà d'un pianiste renommé et extravagant, Liberace était un grand illusionniste. Son éblouissante Roll Royce, ses costumes scintillants, ses fourrures incrustées de pierres précieuses, ses bagues outrancières et ses pianos à facettes ornés de candélabres, étaient, en plus de sa vraie et excessive attirance pour le kitch, le miroir aux alouettes pour dissimuler son homosexualité devant un parterre conservateur et puritain qui se refusait d'entendre et encore moins d'accepter pareille horreur. Faire diversion pour mieux cacher tant qu'on le peut, au moins jusqu'à ce début des années 80 où les titres de journaux annonçaient la mort de Rock Hudson atteint du sida.


C'est le sujet traité par Steven Soderbergh dans son film Ma vie avec Liberace ou Behind the candelabra à travers l'histoire d'amour entre Wladziu Liberace et Scott Thorson, respectivement interprétés par le convaincant Michael Douglas et Matt Damon. Malheureusement et ce malgré la ressemblance des acteurs avec les intéressés, ou les efforts déployés afin de réunir des vrais objets appartenant à Liberace, et des reconstitutions quasi identique des maisons et autres lieux fréquentés par les deux amants, le film résonne comme une coquille vide. De piètres plans caméras et un Matt Damon inconsistant, pourtant très à son aise dans le talentueux Mr Ripley. Dommage...


8 commentaires:

  1. Argh!! Sur le papier ça avait l'air bien... Dommage fromage... Bises CinéSylvie :D M-C

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    1. oui... seul le chien a obtenu une Palme au festival de Cannes, la Palme Dog, c'est pas des conneries ;))
      bises ♥

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  2. Très juste ce papier. Le film ne raconte rien, dure deux plombes et les plans caméra sont même carrément inexistants, soderbidule a posé son objectif sur un pied et s'en est aller déjeuner en laissant tourner la pellicule (y a t-il encore de la pellicule dans les caméras de nos jours ? Je te le demande)
    C'est très con, je me faisais un plaisir de revoir Michael Douglas et il est le seul bon point de cet affligeant navet.
    Tiens, je vais me remater Les rues de San Francisco.
    Hugo

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    1. Il est long et pour pas grand chose au final. C'est dommage, parce que tout y était, ces magnifiques costumes, ces limousines, Michael Douglas super... ils n'auraient pas du prendre Matt Damon pour le coup, ni le même réalisateur d'ailleurs ;D

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    2. Le film résonne comme une coquille vide, bien trouvé la Miss puisque c'est la spécialité de tous les films du désolant Soderbergh!

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    3. Ce doit être un genre nouveau en fait dans le cinéma, on doit passer à côté de quelque chose ... ;D

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  3. moi j'ai apprécié avec tous les costumes et décors luxueux et Michael Douglas et le beau Matt Damon mais pas inoubliable

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    1. Oui niveau décors et costumes c'est le top, et d'autant plus dommage d'avoir fait tout ce travail en amont pour faire fi du jeu -inexistant- des acteurs

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