lundi 16 novembre 2020

Jonathann et Alexia Daval. Affaire suivante.

 


Depuis quelques années, des affaires de meurtres fleurissent sous toutes formes à travers nos écrans de télévision. Une (excellente) série-fiction sur L'affaire Lætitia -Lætitia Perrais, assassinée à Pornic, une histoire à multi tiroirs  qui aborde les rapports de domination et de violences conjugales, et les répercussions malheureuses, directes et indirectes, qu'elles n'auront cessé d'engendrer-, des chroniques et autres enquêtes impossibles sur tout un tas de faits que l'on appelle "divers", comme si cela avait une moindre importance, et puis, sous forme de feuilleton haletant aux chaines info, des affaires "qui font le buzz". On distribue des circonstances atténuantes par ci, on s'identifie par là, et tout ça sous notre plaid, coupable ou innocent, personne n'en saura jamais rien.

L'affaire du moment qui retient le plus l'expectative est celle de Jonathann Daval -dont le procès s'ouvre aujourd'hui. La famille d'abord, et une partie de la population, se demandent si enfin, après maintes mensonges et retournements de veste (de mariage), ce garçon de presque quarante ans, sera en mesure de dire la vérité, ou du moins, quelque chose qui s'en approche au plus près. Tout porte à croire en effet, que sa version masculine de Jacqueline Sauvage ne tient clairement pas la route, et que le veuf un temps éploré, en a beaucoup plus sous la conscience qu'on ne pourrait l'imaginer. Dans cette tragique affaire, seul le chat et rien que lui, connait l'exactitude des faits, d'avant, de pendant, et d'après. Espérons que les juges et jurés ne se laissent pas influencer par la lourde charge émotive et médiatique de l'affaire.


❤❤❤
Et parce que nous en avons besoin, une image de Ringo, qui fait pas sa star 💖

30 commentaires:

  1. Ce Daval (loire) sentait depuis le début les égouts ... et à force de regarder des documentaires sur le NeZFix on s'aperçoit que c'est toujours celui qui en fait trop et ben qui EST et de toute façon on va apprendre qu'il est gay refoulé à tendances ... au fait n'importe lesquelles, du moment que c'est pour ne rien dire et nous faire oublier qu'il a quand même assassiné son épouse de bien vilaine manière.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'une violence inouïe apparemment. Honnêtement, je ne sais pas si on saura la vraie vérité, parce qu'il a bien trompé son monde depuis... combien d'années à vrai dire ? Et si c'est bien lui qui administrait les médicaments à Alexia, depuis combien de mois il préparait cet assassinat ?

      Supprimer
    2. Pour y avoir eu un tel acharnement, elle a dû vraiment le pousser à bout, un crime prémédité est plus propre.

      Supprimer
    3. Dans son cas, cela semble tout le contraire. C'est encore plus sordide que tout ce qu'on pouvait penser aux vues des dernières informations.

      Supprimer
  2. Evidement il y a le meurtre, ignoble. Mais tout n'est pas blanc ou noir. Le procès permettra peut-être d'en savoir plus sur les zones d'ombres, les cachets, les sms échangés...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui les choses ne sont jamais noires ou blanches, mais je pense (ce n'est évidement que de la spéculation de ma part), que ce Jonathann est bien plus pervers qu'il n'y parait. Une fois enferré dans son mensonge, il y est allé jusqu'au bout, et à la limite, on comprend le mécanisme, mais je ne pense pas du tout qu'il s'agisse d'un crime passionnel bien que je déteste au plus au point ce terme. D'après moi, il a plus épousé un standing, un mode de vie, une famille de substitution, qu'une jeune fille dont il aurait été éperdument amoureux. Il a plus trouvé en elle une clé pour accéder à tout ça, qu'autre chose. On se fait avoir par "l'amateurisme" dont il a fait preuve pour transporter et cacher le corps d'Alexia mais pour moi, c'est un manipulateur de première classe.

      Supprimer
    2. Quand je le vois je trouve qu'il n'a pas le profil de l'assassin froid et méthodique. Il donne l'impression d'être dépassé par ce qu'il a commis. Par l'horreur des faits et le retentissement que ça a déclenché. Mais je peux me tromper bien sûr.
      "crime passionnel", oui, c'est idiot comme terme. On tue plutôt par jalousie, par méchanceté, à cause d'un problème psy, d'alcool... La passion c'est synonyme de choses plus délicieuses pour moi :) C'est aussi idiot que le terme "racisme ordinaire" ou "départs volontaires" pour parler de licenciements.

      Supprimer
    3. Oui c'est clair. En plus "Crime passionnel" est souvent prononcé pour justifier un caractère violent et incontrôlable face à la frustration, ça fait froid dans le dos. Concernant J.D., on a tous compris sans être psychanalyste de profession, qu'il avait contracté sa personnalité complexe lors de son enfance, et qu'il n'y a eu aucun suivi. Sa timidité apparente n'était autre qu'une couverture à son profond malêtre et son déséquilibre mental qui se manifestaient également par ses tocs et sa façon de s'isoler entre autre. Quand il a rencontré la famille d'Alexia, et surtout au moment où il a habité chez eux, c'est là qu'ont commencé ces troubles d'érection. Il avait trouvé LA famille, celle qu'il avait tant idéalisé et fantasmé. Apparemment, dès que la famille recevait, il se précipitait sur le dressage de table ou d’apéritif, il se comportait comme un enfant parfait. C'est bizarre aussi que la famille acceptait un tel comportement de fayot. Il n'y a que le beau-fils qui était très très tendu à ce sujet ;)

      Supprimer
    4. Et donc, je reviens ah ah ah !! quand il est resté trois mois après le crime a rester tous les soirs chez les beaux parents, il savait qu'il avait fait une connerie et qu'il allait certainement se faire prendre (ou il bien s'est dit "il se peut que ça passe" XD), pendant ces trois mois, il a vécu sa meilleure vie ;)))

      Supprimer
    5. Il s'est laissé porter, comme il l'a fait depuis tout jeune. Incapable de trancher, de prendre des initiatives, d'exprimer un ressentiment, une désapprobation.
      Son meurtre c'est l'effet cocotte minute. D'un coup tout ce qu'il contenait depuis toujours a explosé.
      C'est peut-être la première (et dernière) fois qu'il fera preuve de cette extrême violence.

      Supprimer
    6. Je suis de ton avis. On pourrait se dire qu'il ne supporte pas la pression, et qu'à tout moment de frustration il pourrait récidiver, mais je pense pas non plus, mais bon...

      *La psychanalyse, même à une échelle de super super amateurs en herbe comme nous, c'est passionnant*

      Supprimer
    7. Yep ! Et sans citer une seule fois Sigmund Freud ni Gérard Miller :)))

      Supprimer
    8. Je suis totalement d'accord avec Jo "Son meurtre c'est l'effet cocotte minute. D'un coup tout ce qu'il contenait depuis toujours a explosé.
      C'est peut-être la première (et dernière) fois qu'il fera preuve de cette extrême violence".
      Il a dû pas mal subir.

      Supprimer
    9. Il a surtout beaucoup contenu. Parce que quand on regarde de plus près, il est arrivé des choses bien plus graves à d'autres enfants, et ils ne sont pas tous devenus meurtriers.

      Supprimer
    10. Puis je voudrais pas accabler les parents, mais ils ont une part de responsabilité faut le dire. Leur façon d'entretenir Jonathann dans ce statut d'enfant "On l'a élevé comme notre enfant, notre fils" c'est assez malsain.

      Supprimer
    11. C'est clair ! Une femme qui décide de tout, plus les beaux-parents qui l'infantilise, ce n'est pas ce qui lui fallait pour l'aider à sortir de sa coquille.

      Supprimer
    12. C'est surtout la relation avec la belle-mère qui est assez malsaine. Et aujourd'hui encore de l'entendre clamer "c'est pas un homme !", alors qu'elle_même l'a toujours considéré comme un enfant, est tout autant malaisant. On dirait qu'elle prend le relais de sa fille, ça en dit assez long sur cette relation plus qu'ambigüe.
      Mais je sais pas si tu as suivi ces derniers temps, alors qu'il appelait cette dernière maman, on apprend qu'il allait voir la sienne en cachette de tout le monde, de une à deux fois par jour, et autre élément troublant de l'enquête, la maison de Alexia et J. s'est faite cambriolée, alors qu'elle était sous scellé. Objets manquants: un caméscope, des sex toys, et quelques bijoux. Quand on sait qu'il lui administrait de fortes doses de médicaments, de quoi alimenter encore toutes spéculations.

      Supprimer
    13. J'ai cherché des articles sur ce que tu écris par rapport aux objets volés. Je ne savais pas, et de ce fait ça me conforte dans l'idée que le gars a visiblement accumulé des années de frustrations et d'humiliations.
      Voir sa mère régulièrement devait lui servir de soupape de décompression. Mais j'ai cru entendre que c'était aussi prétexte à critiques...

      Supprimer
    14. De soupape de décompression, ou d'agent accélérateur on sait pas. Parce que je sais pas si t'as vu hier, il a avoué mécaniquement ce qu'on savait déjà, en reprenant les mots des experts psychiatre et autres. Mais il n'a encore rien dit justifiant la présence de médicament dans le corps d'Alexia. Ni depuis combien de temps il lui en administrait.

      Supprimer
    15. Comme il a du mal à verbaliser il reprend les mots des autres. C'est peut-être moins pénible ainsi que de devoir réfléchir et donc revivre ce qui s'est passé.
      Est-ce qu'on sait comment lui ou elle se sont procurés les médicaments ? Parce que normalement il faut une prescription, puis se rendre à la pharmacie. C'est important pour savoir si c'est lui qui l'empoisonnait, auquel cas il y a préméditation, ou elle qui se shootait aux médocs.

      Supprimer
    16. Et aussi de minimiser.

      Et pour les médicaments, certains étaient périmés, les ordonnances devaient dater de très très longtemps. On sait simplement que dans l'état actuel des choses, Alexia refusait même de prendre de l'aspirine quand elle avait mal à la tête, puisqu'elle prenait un traitement pour avoir un enfant. On apprend aussi que le soir du meurtre, elle avait mis un ovule, ce qui contredit les déclarations de Jonathann, à savoir la demande agressive d'avoir un rapport à tout prix.
      Quand au Tramadol qui contient de l'opium ou de la morphine, les toubibs en donnent facilement pour les sciatiques ou autre. Ils suffirait de remonter un peu dans les dossiers médicaux de la famille d'Alexia ou de celle de Jonathann. Il y a pas mal de questions apparemment ou d'investigations qui semblent laissées de côté.

      Supprimer
    17. Samedi le verdict. Je trouve que c'est prématuré. Effectivement, pas mal de choses restent floues.

      Supprimer
    18. 25 ans de réclusion. Ce qui fait - trois mois par an (+ deux si tu te comportes bien). Ce qui donne quasiment la moitié de la peine moins les trois ans qu'il vient de purger. Il a été jugé seulement sur le fait qu'il ai reconnu le meurtre, tout le reste a été écarté. Il sortira comme on le sait très vite, et aura des propositions pour faire des films, des livres, des séries, et tout un tas d'interview. C'est peut-être ça la justice, mais en attendant, une jeune femme est morte atrocement sous les coups violents et répétitifs de son mari, brûlée, après avoir été droguée (pour quelles raisons?) pendant des mois.

      Supprimer
    19. Est-ce la peine qui convient, je ne sais pas. Mais si lui prend la peine maximal aujourd'hui, comment va-t-on condamner un tueur en série à l'avenir ?...
      Comme tu l'écris je trouve que tout en dehors du meurtre a été balayé. Ses problèmes enfants, sexuels avec sa femme, le comportement de cette derrière et de la famille...
      J'ai entendu qu'en prison il était un prisonnier modèle. Ce qui ne m'étonne pas.

      Supprimer
    20. Bonjour Monsieur le gardien, merci Monsieur le gardien. Au revoir Monsieur le gardien ;))
      Il me fait penser aux fins de films d'horreur, quand on pense que tout est fini et qu'à la dernière image une main sort de terre, ou alors, quand le ou la méchante jette à la fin un regard caméra, sourire en coin ;))

      Supprimer
  3. J'aime beaucoup les chaussettes de Ringo.
    On pourra faire tous les procès de Daval, n'empêche que c'est un foutu putain d'acteur !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah mais lui c'est la vraie drama queen. Je me demande d'ailleurs si son geste était vraiment prémédité genre "de sang froid", ou si ça relève de la psychiatrie..

      Supprimer
  4. La seule question que cette affaire m'évoque est qu'est ce que cette nénette foutait avec un blaireau pareil ? Pour le reste je suis talion, je condamne l'accusé à la même peine qu'il a condamné sa victime.

    RépondreSupprimer
  5. une affaire passionnante mais je n'ai pas tout suivi... J'ai lu que JD avait des problèmes d'érection et donc le couple problèmes sexuels, sa femme pas satisfaite qui l'insultait, cela a sans doute fait cocotte minute ... s'il avait prémédité il aurait fait en sorte de ne pas être découvert

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Passionnante de part la personnalité complexe de l'assassin et des rebondissements de l'affaire. De part la relation ambigüe qu'il entretenait avec sa belle-mère, jusqu'au sein du foyer de celle-ci, et de part la seule vérité qu'il a voulu octroyer, et qui a suffit à la justice. Il ne faut pas oublier que c'est une personne extrêmement narcissique, et que depuis trois ans, mais plus encore depuis une semaine, il est le centre d'intérêt, et qu'il n'a pas été beaucoup question de sa femme Alexia, qu'il a quand même assassinée, caché dans sa voiture, et attendu jusqu'au matin pour s'en débarrasser.

      Supprimer