samedi 19 septembre 2020

St Anger

 

(Je viens de dégoter un live de Metallica en 82, genre le premier enregistrement, je vous le posterai à la fin, faite-moi z'y penser ah ah !). Sinon, vous saviez qu'en plus d'avoir offert 350.00 dollars à diverses organisations pour aider les défavorisés atteints du Covid-19, Metallica avait, pendant le confinement, proposé sur leur site et facebook, un concert entier et gratuit chaque lundi à une heure du matin ? Et qu'ils sont toujours disponibles aujourd'hui avec le hashtag #MetallicaMondays ? C'est la classe hein. Le premier live est celui de 2009 à Copenhague durant la tournée de Death Magnetic, quasiment filmée par des fans, puis celui à Paris de 2017, etc etc.., et, un live à Bogota de 1999 qui couvrait une bonne partie du Black album, ainsi que ceux du Garage Inc., avec évidement Die, Die My Darling une reprise des Misfits, en hommage à Cliff Burton, fan de la première heure. Nul ne l'ignore, Cliff Burton était le bassiste de Metallica, de Kill' Em All, à Master of the Puppets, mais pas que. C'était aussi pour le groupe non seulement une source d'inspiration musicale inépuisable qui les faisait voyager du psychédélisme pur et dur, au rock noble des Lynrd Skynyrd, mais également, un être dont tous admiraient l'élégance et la sauvagerie. Le jour où il fut violemment arraché à la vie lors de la tournée de Master of Puppets en 86, dans un regrettable et tragique accident de bus, le temps s'est arrêté pour les autres membres du groupe. 

Son absence les hantera à tel point, qu'ils la matérialiseront en une sorte de monstre invisible et omniprésent, presque physiquement au sein du groupe, et dans leurs futures compostions, et conceptions de disque. James Hetfield se noie dans l'alcool, Lars Ulrich multiplie les procédures, et  Kirk Hammett d'apparence plus calme, tente la communication avec l'au-delà à travers son Ouija qu'il arbore sur sa guitare. Quasiment pas de basse sur ...And Justice for All, une pochette endeuillée pour le Black Album... The Thing That Should Not Be. Ils sont les marionnettes de leur propre enfer, c'est terrible.



Puis vient la colère, enfin. Gros pétage de plomb dans la famille où on met tout sur le dos de la crise existentielle. C'est pas grave, ça permet d'introspecter, d'extrospecter, de se poser et de s'interposer aux errances fantasmagoriques et égocentriques de James Hetfield qui touche plus terre. Libération de la parole, de l'emprise, le groupe s'octroie une trêve, et s'autorise même à caster de nouveaux bassistes. C'est le solide, discret, et loyal -ils ont le flair pour ça- Robert Trujillo qui soufflera la place officielle. Gloire à lui. Il ne joue pas sur St Anger, mais il est là désormais. La bête est apaisée.


St Anger est l'album telluriquement lié à Master of Puppets. Il est furieux, participatif, il punke, heavy Metalle, groove puissamment, et contrairement aux rumeurs, il est frénétique tic tic tic toc!, et indispensable (tout comme ce fantastique et touchant documentaire Some Kind of Monster). Fuck' Em All !   



28 commentaires:

  1. Le parcours de Metallica après toutes ces années est celui d'un groupe qui a toujours fait des choix qui n'apparaissent comme les bons que dix ans plus tard. Musicalement pour les avoir vécu en direct, on commence par être désarçonné pour finir convaincu, prendre un producteur de hair metal après un disque comme And justice for all par exemple (alors que Martin Birch était encore de ce monde) ou l'affaire Napster ou Lulu... Metallica a toujours était surprenant. Jamais consensuel, leur définition du charme est toute relative. Ils ne se sont jamais inquiétés des réactions que pourraient avoir leurs aficionados, leur approche serait plutôt du genre si tu m'aimes, tu me suis.
    Peut être aussi qu'il y a eu incompréhension, que beaucoup voyaient en eux un groupe de niche, alors qu'eux se considèrent comme la continuité d'une forme de classic rock typiquement américain qui englobe toutes les formes de haute énergie. Je crois que si Metallica a fait des choses aussi différentes les unes des autres (bien que cohérentes de par leur empreinte indélébile), c'est parce qu'ils sont avant tout des fans de musique. Depuis leur première interview ils citent des influences qui vont piocher un peu partout, et cela se reflète lorsqu'au rock'n'roll hall of fame ils invitent à les rejoindre sur scène, Ozzy, certes, mais aussi Ray Davies et (pour la première fois à ce moment là), Lou Reed. Les Kinks et le Velvet Underground, c'est pas franchement les premiers groupes auxquels on pense quand on évoque le Thrash metal ))) Le plus beau, c'est que Ray Davis comme Lou Reed prennent un pied énorme à jouer avec eux, à ressentir ce réacteur qui les pousse au cul. Autre chose que les traine savates qui se réclament comme leurs héritiers le reste de l'année (non, je ne citerai personne))))
    Et pour évoquer Cliff Burton, c'est juste ce que tu dis, il n'a jamais quitté l'arène. J'ai toujours ce ticket pour un concert qui n'a jamais eu lieu et le groupe a fait pareil, on n'a rien jeté de lui, un vide occupe sa place. Et tant pis si la nature n'aime pas ça.

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    1. Au Hall of Fame c'était même comme un coup de baguette magique. Ozzy avait retrouvé la vue, Ray Davis redevenait Dandy, et Lou Reed avait l'air de vivre sa meilleure vie, c'était unique. Et tellement carré, porteur, et exécuté dans une reconnaissance réciproque. C'est la mer mêlée au soleil, qui prend des airs d'éternité comme disait Rimbaud. Ca dépasse les dimensions classiques, et c'est pour cela exactement que ça échappe à certains square qui font des cases et catégories. "et ça c'est FM, et ça c'est la honte, et ça c'est trop américain...." Quand tu aimes la musique pour ce qu'elle est en fait, tu n'as aucun préjugé et tu ouvres grand ton cœur comme tes oreilles. Là là c'est parti pour le grand voyage. Une influence de classique par ici, une collaboration que tu pensais à dix mille par là.. La musique ♥

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  2. Pour des motivations plus personnelles, je suis à 200% d'accord avec vous concernant l'aspect indispensable de "St anger" !!! merci beaucoup pour votre travail !!

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    1. Bonjour et bienvenu Will. Je serais curieuse de connaitre les tiennes, de motivations ;) Et oui cet album est fantastique nous sommes d'accord.

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  3. Bel hommage à ce groupe essentiel. Par contre, pas un mot sur Jason Newsted qui a quand même tenu la boutique pendant un bon moment et enregistré quelques galettes mémorables. Au risque de passer encore une fois pour un mécréant métallique, je dis et redis que Load et Reload sont des albums sublimes.

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    1. Oui c'est vrai, j'aurai pu et peut-être dû en parler, mais je compte sur toi pour lui rendre justice à lui et à ces albums Load et reload souvent mis qur le bas côté. Jason est un super bassiste c'est clair, il était là aussi aux côtés de Trujillo lors du Hall of Fame, mais dans la façon dont j'aborde le sujet en faisant le lien presque mystique avec Master of Puppets et St Anger, il n'y est pas. Mais tu as raison encore une fois, il n'y est pas parce que les autres membres n'étaient pas prêts à céder cette place sans penser à une trahison envers Cliff. Ils s'en sont voulu longtemps. Pourquoi lui et pas moi, pourquoi on a pas tuer ce chauffeur de bus etc etc.. c'est traumatisant. Surtout quand t'es jeune, dans l'euphorie et la camaraderie d'une tournée.

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    2. C'est vrai qu'il était bon Jason et pas toujours dans des conditions faciles, je les ai vu lors des premiers concerts avec lui en 87, il était à fond et devant une foule qui placardait des banderoles en hommage à Cliff Burton ça devait pas être évident pour lui. Remarque qu'il headbangait tellement du début à la fin du concert qu'il devait pas voir grand chose )))
      Son soucis, c'est que hors de scène il n'était pas taillé pour rentrer dans le lard des deux grosses personnalités que sont Hetfield et Ulrich, tous deux spécialistes dans l'art de chercher la merde à quiconque ne les menace pas très vite d'un coup de tronche sur le pif ))) Du coup il est devenu le souffre douleur, et comme la douleur ils en avaient à revendre, il n'a pas eu le parcours facile. Ajoute à ça que c'est avec lui qu'ils ont enregistré leurs albums les plus controversés (même si je suis d'accord avec Keith pour Load, plus que pour Reload) et tu as un mec que l'histoire aura mis dans l'ombre des deux bonhommes qui l'ont précédé puis remplacé.

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    3. Il n'y a qu'à voir les concerts de l'époque pour constater que Newsted était un putain de showman ; aller donc mater le live Cunning Stunts pour juger sur pièce.
      Quant à Some kind of monster, le doc' halluciné suivant la période d'enregistrement de St. Anger, c'est un festival de dingueries qui laisse aussi hilare que pantois: "Euh les gars, désolé, mais là c'est 16 heures, j'ai fini ma journée" dixit James...

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    4. C'est tellement drôle. Et après tout tu te dis pourquoi pas. Parce qu'ils transcendent tous les codes, donc pourquoi pas celui-ci ;)) La seule stabilité lors des tournées est une scène, un public. Pour le reste ils sont pris en charge comme des enfants, et passent leurs journées dans les transports. Lars est super choqué parce que c'est à l'encontre du monde "rock" comme on pourrait l'entendre, mais je trouve ça énorme justement ;)) Ces gars là n'ont rien à prouver, à part sauver leur peau comme ils le peuvent ;))
      Quand à Newsted -je vais regarder ce live-, t'as absolument raison, c'est un super bassiste. C'est la vie qui est parfois ingrate.

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  4. Je ne reviens pas sur tout ce qui été écrit car je suis globalement d'accord. Même si "Load" et "Reload", comme "Use Your Illusion I & II" de Guns N' Roses, sont à mon goût redondants. Voir prétentieux.
    Je soulignerai plutôt le rôle que le groupe a joué, comme nul autre, dans la (re)découverte des pionniers comme Budgie, Diamond Head, Holocaust, etc... C'est en partie grâce à Metallica que j'ai plongé avec délice dans le hard rock et heavy 70s.
    Sinon, moi aussi je kiffe grave les premières démos, où le groupe confond vitesse et précipitation. Et où James se bousille la voix, alors mal maitrisée. J'ai un nombre déraisonnable de bootlegs de cette époque épique :)))

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    1. Sous quels formats ?

      Pour Load, je te conseille (très très fortement) le DVD, Blu Ray, ou album S&M 2. Metallica & San Francisco Symphony où ils reprennent quelques morceaux de cet album, les morceaux sont quand même bien. Après je t'avoue ne pas connaître les autres albums dont tu parles, mais je sais qu'ils ont effectivement mauvaise presse ;))

      Sinon au début James Hetfield ne voulait pas être chanteur, c'était genre pour dépanner, en attendant. Et puis, on connait la suite ;) Il est vraiment exceptionnel de justesse, il est carré... il m'impressionne beaucoup ♥

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    2. N'empêche qu'à force de forcer sur sa voix il a fini par prendre des cours. De tête je dirais qu'après le black album sa technique est meilleur. Même si à l'arrache ça me plaisait aussi.
      Pour les enregistrements des débuts, tu en trouves pas mal sur les récentes éditions Deluxe des premiers albums.
      Sinon il y a un triple CD "The apocalypse", où il y a sur le premier CD des raretés, dont quelques reprises pas vus ailleurs.
      En live, des débuts, j'ai "Live in Aberdeen '83", "Cliff's first show - live '83" (of course !) et "Night of the rivvit-Heads - live '82".
      S'il y en a qui t'intéresse, tu me fais signe :)

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    3. Ah ok merci, l'appel est lancé ^^ (et j'insiste lourdement: choppe-toi le S & M 2 ;D).

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    4. Le premier S&M ne m'avait pas enthousiasmé parce que je trouvais qu'il n'y avait pas fusion entre le groupe et l'orchestre. Dans le genre Rage avec l'orchestre de Prague m'avait laissé de meilleurs souvenirs. Mais à l'occasion j'essayerai ce S&M 2 ;)

      RAGE (and The Symphonic Orchestra Prague) - Black in Mind
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=121&v=CUo2_6m5KGg&feature=emb_logo

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    5. Est-ce que je peux mettre des liens dans les commentaires ou vaut mieux éviter ? (je te prépare le CD1 du bootleg "The Apocalypse")

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    6. Bien sur, s'ils s'ouvrent. Tu peux aussi les mettre sur ton blog, t'as en plus tes propres visiteurs et c'est marrant de faire écho comme ça entre nous ;))

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    7. Voici le CD1 avec Ron McGovney à la basse. Cliff n'arrivera que fin 82 :

      Tracks 1-5 Ron McGovney's Garage March 1982
      Tracks 6-9 Power Metal Demos April 1982
      Tracks 10-16 No Life 'Till Leather Demos July 1982

      https://workupload.com/file/sEZmSvcDZMN

      Sur mon blog, pourquoi pas ! J'ai déjà mis des bootlegs. Nirvana, Mercyful Fate, HammerFall...

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    8. Merci infiniment Jo. En plus un lien qui fonctionne sur mes com, c'est du jamais vu ;))

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    9. Pourquoi ils ne fonctionnent pas d'habitudes ?!? Je ne comprends pas.

      Le CD2 est pas mal aussi. Par contre le CD3 est pour moi dispensable. Tu me diras si tu les veux également :)

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    10. Oui la plupart du temps les liens ne fonctionnent pas. C'est apparemment une histoire de https ou un truc comme ça...
      Je vais commencer avec ceux là merci ;D

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    11. Sur ce volume 2 les deux reprises de 1982 "Killing Time" et "Let It Loose" me semblent assez rares.
      Pas trop mal au cou avec le headbanging ? :)

      Disc 2
      Tracks 1-2 Demos 1982
      Tracks 3-4 San Francisco Demos March 1983
      Tracks 5-9 Master Of Puppets Demos July 1985
      Track 10 Demo November 15 1985
      Tracks 11-13 ...And Justice For All Demos January 1988

      https://workupload.com/file/teHfqcbC4db

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    12. Merci Jo ;)) Le headbanging. Voilà un sport que j'ai toujours manqué d'inclure dans mes CV ;))

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    13. Voici le CD3 :
      https://workupload.com/file/ud86rWbpBeS

      Disc 3
      Tracks 1-12 & 16 Studio Out-Takes 1982-1990
      Tracks 13-15 Jason Newsted's IR8 Project October 12-17 1994

      Quand on regarde plus en détail, ce 3ème CD est constitué de bric et de broc et de titres qui n'ont rien à y faire. C’est le moins intéressant à mon sens. Bonne écoute néanmoins ;)

      1. Stone Cold Crazy (Single from the Rubaiyat Box Set)
      "Black Album Demos"1990 :
      2. Sad But True
      3. Holier Than Thou
      4. Enter Sandman
      5. Nothing Else Matters
      4. You And Me (Megadeth demo, re-titled: "Last Rites: Loved To Death")
      5. The Unforgiven (Demo)
      6. Rock Me (Megadeth demo, re-titled: "The Skull Beneath The Skin")
      7. The Wait (Same as Garage Days Re-Revisited)
      8. Wherever I May Roam (Demo)
      9. Last Caress (Same as Garage Days Re-Revisited)
      10. Green Hell (Same as Garage Days Re-Revisited)
      Jason Newsted's Side Project "IR8"
      11. Colossus
      12. Nothing
      13. Black On Black
      14. Nothing Else Matters (Elevator Version)

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    14. N'empêche, Lars qui s'était battu contre un site de téléchargement, laisse faire les fans à enregistrer, filmer ou prendre des photos lors des concerts. Et ils s'en servent également comme dans je sais plus quel passage où ils mélangent leurs imagent à celles pirates de fans.

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    15. C'est plus malin de retourner le truc en s'en servant intelligemment. S'énerver comme il l'avait fait, d'une c'était peine perdue, et en plus ça avait donné l'impression que le groupe ne pensait qu'au fric.

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    16. Dans l'affaire Napster, il y a le fond qui distinguait le vol de bandes dans les studios qui aboutissait à la mise sur internet d’enregistrements encore en cours ou inédits, et les bootlegs Live que Metallica a toujours encouragé en les considérant comme utiles à la propagation de leur musique au même titre que les démos qui circulaient sur cassettes (un système qui venait du Hip Hop new-yorkais soit dit au passage). Et après tout, on peut trouver normal qu'un studio qui coûte une blinde à la journée te garantisse une certaine sécurité envers ce que tu y enregistres.
      Et il y a la forme, qui est la partie sur laquelle Lars Ulrich a reçu le plus de critiques. Les plus virulentes aussi. Dans ses propos Lars Ulrich mettait en cause un système mais aussi les fans qui l'entretenaient. Il a dit ça à visage découvert, sans ménagement et avec colère. Sans plan de communication, sans se planquer derrière une rangée d'avocats ou une maison de disques. Et là je dis bravo. Le mec ressemble à sa musique. En voila un qui ne fait pas la grande gueule sur scène, avant de faire des courbettes pour entretenir son business une fois le lightshow éteint. Lars Ulrich a défendu son beefsteak de la même façon qu'il l'avait gagné, frontalement. Et les médias, que Metallica a longtemps ignoré, voire dénigré à juste titre, ont traduit ça comme étant une attitude mercantile venant d'un mec qui flippe pour son blé. Qui peut gober ça ? Metallica était au sommet en terme de ventes et avait plus à perdre qu'à gagner en prenant son public à partie de la sorte.
      Lars Ulrich a eu une réaction viscérale dans un monde aseptisé, de la même façon que Kill 'em All avait collé un coup de boule au ronron d'une musique devenue inoffensive.
      Dans les deux cas, ça me va.

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  5. Que restera-t-il de Metallica ? Fer de lance de ce que l’on nommait aux temps farouches le speed métal, tête de pont d’une déferlante d’amerloques excités du cheveu pas peigné qui a tsunamisé la vieille Europe mal défendue par une NWOBHM ni très new ni très heavy, et un Black nordique alcoolique et consanguin, Metallica s’est révélé autre chose que le simple groupe de métalleux crasseux dont il se donnait l'apparence. Innovateur et inspiré, sachant se renouveler et se relancer, même si cela n'a pas toujours été évident, fédérateur et doué en business, il s’est extirpé de la catégorie infâme de laquelle il est issu - la zizique pour ados sourdingos - pour planer au plus haut niveau. Grâce à quoi ? Grâce à de jolies mélodies. Et cela depuis 30 ans. Ma propre femme n’a pas peur d’écouter du Metallica dans sa salle de bain. Elle est pourtant allergique à tous les sons supérieurs à 35 db, surtout quand c’est de la gratte rythmée par des coups de tatanes balancés dans une grosse caisse. C’est l’effet Unforgiven. Voilà ce qui plait et qui restera de Metallica : des jolies mélodies. St Anger n’échappe pas à la règle : derrière la sauvagerie il y a les jolies mélodies. Voilà, c'est juste mon avis. Moi sinon je m'en fous, j'aime pas Metallica, j'ai toujours préféré Slayer.



    - sinon j'aime beaucoup votre chez vous, je passe plus ou moins régulièrement mais sans jamais laisser le moindre commentaire, c'est pas bien, mille excuses, j'apprécie votre éclectisme, et moi j'aime l'éclectisme, la preuve j'écoute du Slayer mais je peux supporter du Metallica, c'est dire........

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    1. Bonjour, merci, et bienvenu King Blaastar.

      Bon, tu, vous (on se tutoie ?) veux dire que Slayer c'est pour les durs qui coupent du bois torse-nus dehors à moins 40, et que Metallica c'est pour les filles ? ;)) Moi j'aime rarement opposer deux groupes comme on l'a fait aussi pour les Stones VS les Beatles, parce qu'on peut aimer les deux -mais surtout les Beatles, et qu'à l'enceinte même de ce groupe il y a le camp McCartney VS Lennon(♥), on en sort plus.
      Comme tu dis c'est vrai que Metallica a su s'élever au dessus de la masse avec leurs mélodies, leur écriture et tout ça, et puis leur business. Quand tu vois leurs concerts, c'est toute une horde de tee shirt et de sweat à capuches qui arborent les gradins. Pas loin d'imaginer que les gars ont aussi le mug Metallica sur leur bureau. Mais qu'importe, ou plutôt tant mieux, parce que c'est rendu au centuple. Hier j'ai regardé Through the Never, c'est d'enfer. Tu y perçois ce que tu y veux, mais qui d'autre fait ça ? Le public de hard est spécial et fidèle, il mérite ;)

      Bonjour à Madame ;)

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