jeudi 8 septembre 2016

Wild Honey




Je n'avais encore jamais croisé ce disque des Beach Boys avant ce samedi aux puces dans un bac à pas cher. Je me demande si c'est un vrai album ou une compilation, mais ça m'est bien égal, j'adore la pochette, tel qu'il est il me plait. Je regarde vite fait à l'intérieur que ce soit le bon et qu'il n'y ai pas de grosses traces sur la cire, et y en assez, il est à moi. 


Bomp! fait le bruit de ma déception en tombant sur le lino, je claque des dents et je me morfonds. C'est quoi ce truc ? Des chutes de studio, un brouillon pour projets ? Ben non. Même sans aucune audace ni créativité et un chant quasiment parodique, ce Wild Honey est bien un album à part entière de 1967. Je me frotte les oreilles pour remettre les compteurs à zéro, et là le disque saute. Forcément, il y a un trou de boulette. Total rectal pour ma pomme.


Entre nous ce n'est pas une grande surprise non plus, car si l'on fait preuve d'honnêteté les très bons albums des Beach Boys se comptent sur les doigts d'une seule main. Pourtant, à chaque fois que je verrais trainer un Beach Boys ou compagnie dans le bac à pas cher, je le prendrai, bien évidement. Puis quand on sait que notre fraté Brian Wilson est le seul surfeur du monde à n'avoir jamais surfé, hashtag DieuVivant ♥



14 commentaires:

  1. Fraté beau gosse le Brian, pas le temps. Avec un disque pareil, ça peut aller très vite.
    Bon, les notes de pochette préviennent que ce Wild Honey est inspiré par les céréales du Wilson décérébré, donc aussi, voila.)))))

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    1. Perso, à part leurs tubes des débuts - intégralement pompé sur ce bon vieux Chuck Berry par ailleurs -, je n'arrive pas à adhérer aux albums de ces garçons de plage (Pets Sound et compagnie me donnent des envies de suicide).

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    2. ahahah ! pour ma part il y a quand même pas mal de morceaux qui me plaisent et que j'adore chanter, mais je comprends tout à fait que ça puisse énerver.. beaucoup ;)))

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    3. "Les très bons albums des Beach Boys se comptent sur les doigts d'une seule main." Je partage. Je possède trois albums des garçons de plage d'avant la fin des illusions et la chute. Ils contiennent des merveilles parmi lesquelles leur recréation du traditionnel "Sloop John B" sur "Pet Sounds". Les parties vocales sont étourdissantes et provoquent chez moi une stupeur teintée de mélancolie à chaque écoute.

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    4. Je me dis qu'en fait -j'entends déjà le sifflement des pierres- c'est une musique régressive. C'est quand même très enfantin et très Sheila "L'école est finie" quand on y regarde de plus près. *Aïe ! Pas la tête on a dit*
      Parce que comparé aux groupes comme Les Eagles, les Bee Gees, Crosby, Still and Nash, Fleetwood Mac et j'en passe... où il y a aussi beaucoup d'harmonies vocales, de cœur, de canon etc etc.., ça n'a pas du tout le même impact, non ?

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    5. Les premiers titres des Beach Boys sont la b.o. d'un hédonisme West Coast que la guerre du Vietnam a fait disparaitre. Je ne souhaite pas faire de la psychologie de comptoir mais sur Pet Sounds, on entend les craquements, les fissures qui annoncent la chute mentale de B. Wilson. Alors, oui pour l'aspect régressif général avec des zones d'ombre et une mélancolie qui imprègne l'album. J'ai mis pas mal de temps avant d'entrer dans cette magistrale construction pop. J'avais des à priori ridicules sur un groupe que j'écoute toujours alors que les Eagles ou CSN&Y qui figuraient sur la b.o. de mon adolescence ne tournent plus.

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    6. Moi aussi j'écoute encore CSN&Y en plus des albums solos de Young et Stills. Côté Eagles ce n'est pour moi que très récent, car je n'écoutais pas dans mon adolescence -dû aussi à ces à priori ridicules comme tu dis-, et je suis ultra contente aujourd'hui d'en apprécier toute la délicatesse.
      Quand je parle de régressif au sujet des Beach Boys, j'évoque le côté où ils s'évertuaient à faire toujours pareil, parce que c'est ce qu'on leur demandait. Le moment où ils subissaient une pression énorme parce qu'on on les prenait trop pour des vaches à lait (surtout Brian), alors du coup ils n'évoluaient pas, ils tournaient en rond, comme dans une cour d'école. Délivrés de tout ça, leur période 70 est vraiment géniale comme ce Sunflower'

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    7. Toujours pareil... Un peu comme les Ramones. ;)

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    8. C'est clair ;)) Même si pour ces derniers c'était presque revendiqué ^

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  2. De quoi ? Z'aimez pas Wild Honey ? Ah ben merde alors, là c'est moi qui suis déçu ... Faut l'essayer en two-fer CD avec Smiley Smile, c'est addictif !

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    1. Pour le moment je vais le laisser décanter dans un coin, et j'y reviendrais plus tard, mais il est peu probable que je change d'avis, parce que je l'ai trouvé vraiment débile cet album. Pour moi c'est le Love You, mais raté... ^^^

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  3. Cette chronique est un chef-d'oeuvre. C'est dit.

    Everett est dans le vrai, il faut écouter ce disque couplé à Smiley Smile. Fou!

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    1. Merci et Bienvenu T. J ^

      Smiley Smile m'avait fait le même effet. Ces albums sont pas francs du collier. On voit bien qu'ils tentent des trucs mais qu'en réalité ils n'osent pas sortir de leur zone de confort. J'en suis pas fan du tout et je ne vais pas m'entêter bêtement à me convaincre du contraire. C'est un ressenti personnel.
      Encore une fois je préfère le solaire Love You, et y en a assez ^^

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  4. la vie de Brian!!!!! (sous LSD25^^)
    Moi j'ai décidait de faire sauter la banque de sons ici: http://livepunkandrockandroll.blogspot.fr/

    Welcome darling;)

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