dimanche 17 décembre 2017

Je t'ai dans la peau



16 commentaires:

  1. Moi aussi je m'ai dans la peau... Y'a rien à faire ! :oP

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  2. Est-ce qu'aujourd'hui une telle chanson ne serait pas dénoncée par les intégristes féministes pour apologie de la soumission féminine ?
    Parallèlement, est-ce qu'un artiste masculin a-t-il jamais fait une telle confession ? À part Brel qui souhaitait devenir "l'ombre du chien" de celle qui le quittait.
    Je bénis ces poètes qui, en quelques mots simples, savent si bien décrire la nature humaine d'une complexité abyssale

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    1. C'est d'une puissance de fou. Brel c'est pareil, et c'est comme Johnny inévitablement, y a une telle dramaturgie dans leur interprétation, ça arrache tout.

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  3. Je pensais à la réflexion de Keith sur la réaction à "ta" chanson. Voilà une idée - chronophage sûrement - chercher des chansons qui ont choqué et/ou été censurées. Je me souviens de la mienne de réaction quand j'ai compris de quoi ce titre retournait... compris dans le sens qu'avant je n'écoutais pas avec attention:
    https://www.youtube.com/watch?v=FPn87QxXGrY

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    1. Des chansons comme ça il y en a des tonnes. En passant des plus subtiles jusqu'aux gros sabots comme ce Jad Wio que je ne connaissais que de nom, et excuses moi partenaire de ne pas te dire merci hein. Quelle horreur !
      Mais tu peux à loisir (et pour ton élévation ;D) te pencher sur les textes malicieux de Charles Trenet, de La plus belle^pour aller danser (qui raconte sa première fois), ou Comprend qui peut comme son nom l'indique de Boby Lapointe etc etc...

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    2. Justement, je ne cherchais pas à choquer (ou tout autre synonyme plus adapté à ta réaction) mais plutôt quelles sont les chansons (œuvres aussi pourquoi pas) qui ont choqué la "société" au point d'avoir eu soit des réactions de masse soit de la censure. Ce que j'aime c'est comment ces thèmes sont aujourd'hui perçus. Pour Jad Wio ma surprise à moi c'est comment j'ai pu entendre sans écouter, me laissant bercer pas la mélodie et le ton "ligne claire" qui ne laissait pas présager du sujet.

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    3. Mais j'avais saisi le sens de tes propos, ça m'est arrivé aussi et ça m'arrivera encore. Et c'est quelque chose que je trouve extraordinaire dans la musique. T'as plein de tubes d'ailleurs où les gens dansent le sourire aux lèvres alors que le thème est jute tragique : 99 Luftballons, Papa Was A Rollin' Stone etc...
      Après en France au niveau de la censure, y en a pas eu tant que ça. C'était surtout au niveau de la diffusion de la radio et encore... parce qu'à côté de ça t'as des morceaux comme Lemon incest qui n'ont jamais posé de problème à personne...

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    4. P.S. : tu peux également coller Banned in the USA ! dans la bande de recherche de mon blog (-_-)

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    5. "Lemon incest" ha bien tiens, mon papa - qui détestait Gainsbourg - s'appuyait sur ce titre et le clip pour me dire à quel point il était choqué. Pas par l'allusion et la provocation mais comme preuve que Gainsbourg était pédophile. Mamamia, bon il a des excuses, il n'aimait que Tino Rossi.
      Incroyable, un peu comme avoir pris au 1er degré "Short People" de Randy New man ou encore plus étrange "Born In The USA" comme chanson porte-drapeau.
      Billy the kick? La chanson sur les champignons hallucinogène? De "Manger moi" à "Manger moins"? Zut, non, c'est juste une version remaniée

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    6. Déjà que la cueillette avait -parfois et c'était chouette- des allures de commando, je tiens à te dire que Billy the machin a fait plus de mal que de bien avec ce morceau
      Ensuite en ce qui concerne Lemon Incest, je ne suis ni dans la dénonciation ni dans le jugement, et j'ignore même l'âge qu'avait Charlotte Gainsbourg à ce moment là, mais il parle d'inceste, et ça passe crème. Dans La décadence il parle de sodomie. Dans Banana Split ou Les sucettes, on connait aussi l'histoire... Madame rêve parle de masturbation comme (et même !) Lorie dans Où tu n'oses pas, c'est pour dire. Des chansons comme ça il y en a des tas et encore ce n'est que sur le sexe. Après t'as Le gorille de Brassens etc tec...
      Et qu'on le capte ou pas, c'est pas grave, ça fait parti des subtilités de la musique. C'est la forme d'art le moins élitiste qui existe. Et en plus il faut le dire, y a qu'en Italie ou à l'étranger en tout cas qu'il y a des interdictions. En France on est quand même à la bonne enseigne. Y a du favoritisme et tout ça, mais pas d'interdiction. Quand tu vois les paroles de La Marseillaise déjà t'as compris..

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    7. Pour le double sens des chansons, je ne vois guère que le Blues pour en avoir usé autant que nous autres français. Peut être même que ça n'est pas un hasard si le pendant américain de cette tradition trouve racine en Nouvelle Orléans...
      Les chanteurs français ont utilisé la poésie et ses tiroirs comme peu d'autres l'ont fait. On a par ici, et tant pis si notre rythme en souffre, une exigence du texte qui ne se retrouve que peu chez les anglo-saxons. C'est vrai que l'on n'y prête pas toujours l'attention requise. Combien ont pris Je chante de Trénet pour une printanière ode à la joie de vivre ? Alors que c'est une chanson de suicidé.
      Je ne jette la pierre à personne, je viens seulement de piger le "tu te chopes des suées à Saïgon" de Bashung, et comme l'esprit n'est jamais à un paradoxe près ce fut en écoutant Casualty of love par Johnny Hallyday, dans laquelle, toute Vertige de l'amour qu'elle est, il n'est jamais question de chop suey...

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  4. Et si on reparlait des fameuses sucettes à l'anis que Gainsbarre colla dans la bouche de la délicate France Gall ? Aujourd'hui Frigide Barjot et sa clique l'auraient bien fait empaler !!!

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    1. Le sujet des sucettes est super éculé. Tu me copieras Le jardin extraordinaire pour la peine, et tu reviendras quand tu en auras compris le sens ;))

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